Maurice Hastings, ayant passé plus de 38 ans derrière les barreaux pour un meurtre et deux tentatives de meurtre en 1983, a été libéré d’une prison californienne après que des preuves ADN non testées depuis longtemps ont pointé vers une autre personne, a déclaré le procureur du comté de Los Angeles.
Hastings purgeait une peine à perpétuité dans cette prison mais, lors d’une audience ayant eu lieu le 20 Octobre, cette condamnation a été annulée à la demande des procureurs et de ses avocats du Los Angeles Innocence Project de la California State University, Los Angeles.
« J’ai prié pendant de nombreuses années pour que ce jour arrive », a commenté Maurice Hasting lors d’une conférence de presse, une semaine après l’annulation de sa condamnation.
« Je ne me tiens pas ici en tant qu’homme ayant quelconque rancœur. Je veux simplement profiter de ma vie maintenant.”
A déclaré Hastings
Maurice Hastings, condamné à tort
La victime dans l’affaire, Roberta Wydermyer, a été agressée sexuellement et tuée d’un seul coup de feu dans la tête, ont annoncé les autorités. Son corps a été retrouvé dans le coffre de son véhicule dans la banlieue de Los Angeles à Inglewood. Pour ce meurtre, Hastings a été accusé d’avoir été l’auteur de ce meurtre et le bureau du procureur a demandé la peine de mort.
Le premier jury ne pouvait délibérer clairement. Ce fut un deuxième qui, par la suite, a reconnu Hastings coupable. Il a été condamné en 1988 à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle – et pourtant, pendant longtemps, Hastings n’a jamais cessé de déclarer qu’il était innocent.
Lors de l’autopsie, le coroner a procédé à un examen pour agression sexuelle et du sperme a été découvert sur la victime.
En 2000, Hastings a fait une demande afin que l’ADN soit testé mais à ce moment-là le bureau du procureur avait rejeté la demande. Après une nouvelle requête, des analyses ont finalement été menées en juin dernier et elles ont conclu que les traces de sperme retrouvées lors de l’autopsie de Roberta Wydermyer ne correspondaient pas aux empreintes génétiques de Maurice Hastings.
L’ADN n’était pas le sien
L’ADN a été placé dans une base de données d’État ce mois-ci et il fut remarqué que le sang correspondait à celui d’une personne, un homme, qui a été reconnue coupable d’un enlèvement à main armée. La victime était une femme. Elle a été séquestrée, brutalisée et violée.
Le véritable meurtrier, dont le nom n’a pas été divulgué, est décédé en 2020. Il purgeait une peine de prison pour enlèvement, séquestration et viol, a rapporté CBS Los Angeles.
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